Peur de conduire : comprendre l'amaxophobie pour mieux la surmonter
- Marylin Richard
- 26 juil.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 août
La peur de conduire, aussi appelée amaxophobie, est une phobie bien plus courante qu’on ne le pense. Elle peut aller d’une simple appréhension au volant jusqu’à l’impossibilité totale de prendre la voiture.
Cette peur n’est pas une faiblesse. C’est un signal que ton corps et ton esprit t'envoient. La bonne nouvelle ? Il est tout à fait possible de vaincre la peur de conduire, en apprenant à comprendre ce qui se joue en toi.
Amaxophobie : a-t-on peur de conduire… ou de ce qu’on imagine ?
Quand on parle de peur de conduire, s’agit-il vraiment de la conduite elle-même ? Ou bien de ce que l’on pense qu’il pourrait arriver ? C’est là toute la différence entre le fait réel et l’idée que l’on s’en fait.
En réalité, ce ne sont pas les situations qui nous effraient, mais nos pensées à leur sujet.
Nous avons tous en nous des croyances, des souvenirs, des projections. Lorsque ces pensées prennent le dessus, elles alimentent l’anxiété. Par exemple :
« Et si je fais une crise d’angoisse sur l’autoroute ? »
« Et si je perds le contrôle de mon véhicule ? »
« Et si je provoque un accident ? »
Ces idées ne sont pas des réalités. Ce sont des anticipations qui créent un état de stress. Et c’est précisément cela qui déclenche la phobie.
Peur de conduire : comment les pensées déclenchent les symptômes
Notre cerveau ne fait pas toujours la différence entre le réel et l’imaginaire. Lorsqu’on anticipe une situation perçue comme dangereuse, il enclenche un mécanisme de défense :
montée de stress,
palpitations,
vertiges,
jambes flageolantes,
boule au ventre...
Ces symptômes physiques sont réels, mais ils sont le résultat direct de nos pensées.
Ainsi se met en place un cercle vicieux :
pensées anxieuses → sensations physiques → peur amplifiée → évitement de la conduite → perte de confiance
Et plus on évite, plus la peur s’installe.
Vaincre la peur de conduire : c’est possible
Il est essentiel de comprendre que tu n’es pas tes pensées. Tu les produis, mais tu peux aussi apprendre à les observer, à les remettre en question, et à les transformer.
Ce travail d’observation s’appuie sur ce qu’on appelle les phénomènes idéo-affectifs : c’est-à-dire la manière dont nos pensées influencent nos émotions, et réciproquement.
En développant cette conscience, on peut :
sortir des schémas répétitifs,
réduire l’impact des pensées anxieuses,
apaiser les sensations de peur,
reprendre confiance au volant.
Reprendre le volant de sa vie, en toute confiance
Surmonter l’amaxophobie demande du temps, de la patience et de la bienveillance. Mais c’est loin d’être impossible. Il s’agit d’un chemin de transformation intérieure, accessible à tous, pas à pas.
La sophrologie est une méthode particulièrement adaptée pour accompagner ce processus. Elle permet :
de calmer le mental,
de relâcher les tensions physiques,
d’installer de nouvelles habitudes de pensée,
de reprogrammer positivement l’expérience de la conduite.
Comment se libérer de la peur de conduire durablement ?
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